Le Grep - Vitraux Harfleur

Au chevet de l’église Saint-Martin

ENTREE EN MATIERE

Le Groupe de Recherche Ès Poétic rassemble 6 chercheurs spécialistes de la poésie des espaces urbains. A partir de recherches in situ, de connaissances récoltées et d’expérimentations sensorielles, ils révèlent les lieux investis aux visiteurs-expérimentateurs.

L’opération « Au Chevet de l’Eglise Saint-Martin d’Harfleur » s’est déroulée en trois temps :

- Une conférence des chercheurs, au collège, le 12 avril 2007, précédée d’une conférence de presse

- Un chantier de recherches aux extérieurs de l’église, du 4 au 8 juin qui a permis l’inscription des parcours dans le lieu.

- Des parcours sensibles les 9 et 10 juin proposés à l’issue de cette résidence d’une durée de 1 heure ; 2 fois par jour

« AU CHEVET DE L’EGLISE SAINT MARTIN D’HARFLEUR» élabore une proposition contemporaine spécifique à ce lieu chargé d’histoire, de mémoire et de sens pour amener les visiteurs à se le réapproprier de façon sensible. Le contexte de la mise en place de nouveaux vitraux, créés spécifiquement pour l’église d’Harfleur, donne à la venue du GREP un caractère tout à fait exceptionnel…

PRESENTATION DES CHERCHEURS

Chaque chercheur a sa mission de recherche, in situ (IS). Chacun, à partir d’un postulat qui lui est propre, effectue des relevés, mesures, rencontres et ainsi collecte des informations pour aboutir à ses conclusions spécifiques au chantier de recherches.

Marianne Rausalor : Maître d’Oeuvre des Recherches.

« Je cherche à instaurer un lien sensible entre des lieux de mémoire et ceux qui passent à côté souvent sans les voir. Instaurer un lien en ouvrant vers ces espaces des regards singuliers. Certains lieux sont oubliés ou volontairement isolés de la contemporanéité : les réinterroger, c’est questionner notre rapport au temps, à la mémoire et sans doute notre relation aux autres… »

Jean-Bernard Cumin : spécialiste en Cathébiographie Contemporaine.

« Il y a beaucoup de paroles échangées autour d’une église. Peut-on en déduire qu’elle fait parler ? Comment traduire ces paroles dans l’écriture? L’édifice provoque-t-il des histoires spécifiques ? »

Marie-Pierre Charpentier : spécialiste en Géométrie Dynamique de la Matière.

« Par la mise en équation des proportions de l’édifice, par la confrontation physique et l’expérimentation tactile, peut-on ramener l’objet-église à échelle humaine ? »

Madeleine Mortier/Carla Van Der Luz : spécialistes en Mnésique Appliquée.

« Le monument provoque des échos intimes, en des endroits spécifiques, peut-on en déduire que l’église est un miroir de l’espace intérieur, un miroir de l’intime ? »

Edith Schlitter : spécialiste en Aérophysiographie Sonore.

« Un édifice a des espaces d’écho, de résonance, des points de répercussion, parfois même d’interférence. Peut-on en déduire qu’il est un objet sonore, est-il vecteur de résonance ? »

Carl Van Der Luz : spécialiste en Sensorialité Architecturale.

« Les dynamiques architecturales éveille-t-elle des sensations suffisamment intense pour provoquer des modifications de type bio énergétique chez les individus ?