Présentation de l’Artiste

Privilégiant, par goût des métamorphoses, sublimations et transmutations, les matériaux aux propriétés réversibles, Othoniel se fait d'abord remarquer par ses sculptures en soufre, plomb, cire ou phosphore. Il émerge rapidement sur la scène internationale et expose à Paris, Tokyo, New York, Miami, Berlin… Il puise ses inspirations dans le minimalisme et l'Arte Povera, les propositions artistiques de Broodthaers, Duchamp, et l'univers littéraire de Borges, Gracq et Roussel. Guidé par une fascination particulière, à la fois mélancolique et scientifique, pour les grands développements du XIXe siècle, il présente ainsi depuis la fin des années 80, une création multiple, passant par la sculpture, le dessin, la photographie, l'écriture, la danse ou la vidéo. Créant des oeuvres épurées, chargées de poésie et d'érotisme sont travail est la mise en architecture d'histoires intimes. En 1992, il est invité à la Documenta de Cassel, en Allemagne, où il propose une série de 9 sculptures en soufre. En 1994, il participe à l'exposition Féminin/ Masculin au Centre Pompidou avec une installation "My Beautiful Closet"qui met en scène des danseurs filmés dans l'obscurité d'un placard. C'est à partir de 1993 que Othoniel introduit le verre dans son travail et en expérimente les propriétés.  L'artiste moule en terre cuite des formes, puis les confie au maître-verrier qui les reproduit avec leurs imperfections et irrégularités formelles… Transformations, mutations de la matière, rites de passages d'un état à un autre font échos à un autre rite fondamental dans l'oeuvre de l'artiste, celui du voyage, avec ses souvenirs rapportés de jardins explorés, de pavillons cachés. La blessure est au coeur de son oeuvre en 1997 il crée "le collier cicatrice", petit collier de verre rouge qu'il offre à qui veut le porter avec fierté. Il suspend aussi des colliers de géants, en 1996, dans les bambous du jardin de la Villa Médicis, puis en 1997 aux arbres du jardin vénitien de la collection Peggy Guggenheim, en 1999, à l'Alhambra et au Generalife, à Grenade. L'oeuvre, sorte de fruit défendu vit,  s'intègre au paysage, aux feuillages, comme autant d'excroissances organiques absorbant l'ombre et diffractant la lumière. En 1999, un siècle après Hector Guimard, il transforme la station de métro parisienne, "Palais Royal Musée du Louvre" en "Kiosque des Noctambules", deux couronnes de verre et d'aluminium dissimulent un banc destiné aux rencontres fortuites dans la ville endormie... En 2003, il construit "Crystal Palace" à la Fondation Cartier, à cette occasion il fait réaliser à Venise, mais aussi au Centre International du Verre à Marseille, des formes de verre soufflé, destinées à devenir d'énigmatiques sculptures, entre bijoux, architectures et objets érotiques… En 2004, "Le Petit Théâtre de Peau d'Ane", une installation composée quatre dressoirs de bois laqué, de trente cinq maquettes en verre filé, d'autant de globes et d' énormes vertugadins brodés d'or et de paillettes, est présenté sur la scène du théâtre de la Ville de Rochefort puis au théâtre du Châtelet à Paris. L'artiste qui a retrouvé dans la maison de Pierre Loti, les petites marionnettes fragiles de l'enfance du célèbre écrivain français leur offre ici son oeuvre comme décor... A l'occasion de Art Unlimted, à ArtBasel 2005, Othoniel expose le "Bateau de larmes" dans un bassin situé sur le parvis à l'entrée de la foire. Cette oeuvre a été crée suite à la découverte d'une barque abandonnée par des boat-people cubains sur les plages de Miami. L'artiste, dont le travail lie souvent l'intime au politique, a récupéré et utilisé ce petit bateau comme base de cette création… En 2006, il occupe la façade du Palais de Peggy Guggenheim à Venise pour y déposer un gigantesque diadème de verre, entouré d'oriflammes et de suspensions comme un hommage aux amours surréalistes et monumental couronnement des extravagances…

(texte extrait du site internet de la Galerie d’Art de Emmanuel Perrotin)

Rencontre d’Atelier J.M. Othoniel

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7 février 2007

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