Présentation de l’Artiste Si le travail de Pei-Ming s’inscrit dans une démarche occidentale, il trouve ses sujets dans ses origines chinoises : Mao, Bouddha, Bruce Lee… Comme ce dernier, il travaille à la charnière de l’Orient et de l’Occident et fait de son art de peindre un éternel combat… Installé en France depuis une vingtaine d’années, Yan Pei-Ming impose rapidement son style : une peinture à l’huile faite de larges touches de brosse noires et blanches, déclinant une variété de gris. Quelquefois, il utilise le rouge, réminiscence de la publicité chinoise. S’il travaille régulièrement le paysage, son sujet de prédilection reste le portrait. Très productif, l’artiste crée des familles et produit des images en série. Dans la lignée d’un programme quasi warholien, il multiplie les portraits de Mao, de Bouddha, de son père… Par la répétition, il tente de saisir une part d’humanité à travers toutes ces individualités. Il peint Mao depuis plus de trente ans. Il a commencé en Chine avec des peintures de propagande quand, à l’âge de quinze ans, il dirigeait un atelier de peinture dédié à la gloire du Grand Timonier. Depuis la France, il s’identifie à lui, y voit une image de la Chine contemporaine qu’il a quittée et y puise l’énergie de sa création… Rapport de force. C’est l’attitude qui se dégage de la relation établie entre le peintre et ses sujets. Le modèle est son adversaire. Pei-Ming peint comme il se bagarre, lutte pour l’énergie et la violence. Ses gestes, héritage de la calligraphie chinoise, sont rapides et précis. A grands coups de brosse ou de balai, il étale des couches de peinture plus ou moins épaisses, rehaussées ici ou là de drippings. Même si les formats sont colossaux, l’artiste travaille vite, ses peintures sont bouclées en quelques heures, en un seul jet. En résulte une peinture physique et expressive, presque abstraite vue de près mais prenant forme et figurant le sujet au fur et à mesure que l’on s’en éloigne. Une peinture énergique, comme prise sur le vif. Pour recentrer l’attention sur le sujet, il laisse ses arrière-plans dans l’indétermination. Souvent, il opère un fondu mais quelquefois, il suggère par quelques traits un paysage qui se profile à l’horizon, perdu dans le brouillard. Sa conception philosophique de l’homme reste influencée par la tradition chinoise, bien loin de la notion occidentale de l’individu. S’il travaille à partir de photos, images de papier glacé reproduites à des millions d’exemplaires, il les défigure. Un processus qui leur donne soudain vie, en troublant la fixité de l’image mais qui paradoxalement les laisse emprisonnées dans leur représentation. Si Pei-Ming peint des visages, son travail ne relève d’aucune conception psychologique ou sociale du portrait. Il cherche à définir son point de vue personnel sur l’humain et montre des hommes et de femmes repliés sur eux-mêmes, sur leur univers intérieur et leur solitude. D’où l’impression d’une grande présence, d’une force intérieure qui émane de ces portraits mais aussi d’une distance infranchissable... (texte extrait d’un article de Marie-Jeanne Caprasse - juin 2004) |
Repérage Yan Pei-Ming |
VIDEOS + PHOTOS DU REPERAGE ET DES OEUVRES (attention une connexion de type Adsl ou câble est nécessaire pour visionner les films) Interview de Yan Pei-Ming durant son repérage dans l’église Windows Media Player Real Player Interview de Astrid Gagnard, assistante de Yan Pei-Ming Windows Media Player Real Player Interview de Pierre-Alain Parot, Maître-verrier de l’Atelier Parot Windows Media Player Real Player Interview de Mme Chégaray - Commission d’Art Sacré Windows Media Player Real Player Découverte d’Oeuvres picturales de Yan Pei-Ming ici Les Photos des repérages de Yan Pei-Ming ici |
Réalisation Ville d’Harfleur |
Tout savoir sur la création des vitraux de l’Église Saint-Martin
Harfleur - France |
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1er février 2007 |
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